Dans une langue sensible et maîtrisée, Hugues Corriveau explore la perte sans jamais céder au désespoir. Au fil des poèmes, il évoque la mère, la fratrie, la complicité d’une soeur, et surtout, l’absence bouleversante d’un « petit mort » – disparition fondatrice qui fissure l’innocence de l'enfance. La douleur devient matière et tremplin d’une exploration de la survivance. Comment continuer à porter en soi ceux qui ne sont plus ? Entre souvenirs intacts et éclats du présent, Tendresses déploie une puissante réflexion poétique sur la mémoire. L’enfance y surgit comme un territoire lumineux.