Ma ville est un cône orange

Marco Di Marco est livreur d’enveloppes brunes dans l’industrie de la construction. Il se trouve coincé entre la corruption délirante de son entreprise familiale, Ville-Marie Construction, et par son inexplicable attirance pour Maïka Fleury, une leader étudiante qui mène un combat de chaque instant pour détrôner les corrompus. Clairement dans une impasse, Marco est mal reçu partout. Le PDG de Ville-Marie Construction, son père, refuse de lui donner des mandats sérieux, tandis que le no 2 de la Ville l’envoie promener à tour de bras et que les manifestants lui crachent dessus. Sa seule planche de salut : l’enveloppe blanche de la London School of Architecture, qui contient la réponse qui pourrait changer sa vie. On répète constamment à Marco de se fermer la gueule puis de prendre son trou... et c’est exactement ce qu’il fera. Ma ville est un cône orange (MVCO) nous entraîne dans une épopée architecturale et politique qui embrasse l’absurde et flirte avec l’humour noir. Luca Palladino nous transporte dans une métropole fictive, à une époque indéterminée, où l’on se reconnaît dans les remises en question et où l’on vibre avec ses personnages-engrenages.