« Soit t’es boss de tes bécosses, soit t’es porteuse de civilisation ! », annonce un hibou à l’envers à une poète d’Hoch’lag. Tissé sans complaisance autour des impacts de la colonisation, Les rouges pour la fin relate l’histoire du choc culturel que peuvent vivre les descendants de cultures minoritaires fondus dans la masse urbaine québécoise et déconnectés de leur héritage culturel depuis plusieurs générations. C’est un partage où s’allient des personnages imaginés et l’amour d’une mamie s’allient dans une rencontre entre Malorie et ses lègues perdus, en pleine apocalypse. Foudroyant de douceur.