persistance du sable (La)

À l’époque de la bataille des expropriés du parc national Kouchibouguac, au Nouveau-Brunswick, Joyal Arsenault et sa mère, Mérilda, activiste politique aguerrie, avaient vainement tenté de contrecarrer ce que certains avaient qualifié à l’époque de « deuxième déportation des Acadiens ». Sévèrement blâmé par certains, dont sa propre mère, pour la défaite des expropriés, le jeune idéaliste s’est réfugié au Mali. Là-bas, aux côtés de la belle Djénéba, il a réussi à sauver un village menacé par la désertification et à reconstruire sa vie. Aujourd’hui, vingt ans plus tard, il se retrouve au chevet de sa mère mourante dans une chambre d’hôpital austère, à Moncton. Ils ne se sont pas parlé depuis les événements qui les ont si amèrement séparés. Une réconciliation est-elle encore possible ? Après la pièce Le filet. Une tragédie maritime, «La persistance du sable» constitue le deuxième volet d’un cycle d’écriture qui a pour toile de fond Les mythes fondateurs de l’Acadie moderne. Marcel-Romain Thériault est le récipiendaire 2009 du Prix du Lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick pour l’excellence dansles arts en théâtre.