La veille de la rentrée scolaire, Céleste, aussi lumineuse que ténébreuse, s’avance dans la cour d’école. Seule dans cet espace qui la hante, elle revit en pensée les heures d’intimidation passées avec eux, cette faune qui juge et qui mord. Dans ce tumulte, elle espère Firmin, la chaleur et la douceur de sa main dans la sienne. Comme pour apaiser ses souffrances au milieu du vide qui gronde. Elle s’avance ainsi sur un chemin à la fois douloureux et libérateur.