A la mort de son père, le narrateur, double fictionnel de l'auteur, retourne dans le village où il a passé son enfance. Il ne reconnaît plus les lieux dans ce bourg de province qui s'est agrandi et adapté à la vie moderne. Ses seuls liens avec le passé sont sa mère et la nature qui, en prolongeant le temps de l'enfance, repoussent la mort et l'urbanisation qui défigurent les paysages.