Avec son franc-parler, Marie-Andrée Gill appelle à accepter notre époque comme elle se présente, en questionnant les frontières qui se dressent entre soi et quelque chose d’infiniment plus grand qui n’a pas besoin de nom. L’espace d’un changement de vitesse, elle s’attarde à l’art du geste et à la réflexion dans une poésie amoureuse mais surtout relationnelle, qui invite à remonter le regard vers l’autre, à ralentir, à cohabiter, à embrasser ce qui est là, sans jugement. Toutes lumières allumées, elle éclaire le chemin à grande distance.