René, tantôt part ombreuse, tantôt part ensoleillée, devient le fil fantôme avec lequel la poète recoud son histoire. Elle y dit la mort de son père, le départ pour le Canada, le retour de sa mère en Afrique, le deuil, la perte et la solitude mais aussi la naissance de ses filles, l’indigo des étoffes maternelles et les mélodies des berceuses qu’elle n’avait pas oubliées. Tresseuse de chevelures et de mémoires, Louise-Amada D. chante un exil qui renoue avec la joie.