J’aime les chaînes autour de mon cerveau pour ne pas m’enliser dans les creux de ton histoire J’avance dans tes tempêtes pour te dire que je ne mourrai pas de tes reproches Apprends de moi le territoire la vie l’amour Couche sous la lune de Grand-Mère éveille-toi sous Grand-Père soleil Demain je partirai conter des fables à mon fils Un Aîné arendaronon s’adresse au Blanc. Ce Blanc à la fauche sur le territoire aurait pu être un ami. L’Aîné fait appel à l’histoire et au temps, rapaille les blessures et les morceaux de vie. Poème après poème, la distance se rétrécit. La possibilité d’une relation poind si l’on ose se regarder face à face.