Ils sont tournés les uns vers les autres. Ils s’observent et s’écoutent. Ils s’échangent des idées, des armes, de l’argent ou des femmes. Dans cet univers clos réservé aux hommes, le pouvoir se relaie et se perpétue à la façon d’une chorégraphie mortifère. Le boys club n’est pas une institution du passé, il est terriblement actuel et tentaculaire. Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, Martine Delvaux analyse la portée historique et politique du procès de Mazan, déplore le retour de Donald Trump à la Maison- Blanche, la prise de pouvoir de la «broligarchie» et la montée des discours masculinistes dans l’espace public.